L’événement Le Meilleur de la Pub connaît un succès grandissant, et en est déjà à sa quatrième édition. Le 21 mai prochain, la remise des prix aura lieu au Musée Olympique à Lausanne, dès 18h30. Interview de Thierry Weber, co-fondateur des prix “Le Meilleur de” et CEO de l’agence Breew.

L’histoire du Meilleur de la Pub

“C’est une suite logique pour moi que d’avoir donné vie au prix du Meilleur de la Pub. Pour le Meilleur du Web, le constat fut le même : celui de ne pas assez voir notre écosystème oser se mettre en avant et être fier de ce qu’il sait faire.” Selon Thierry Weber, il y a toujours le même soucis en Suisse : celui d’être trop modeste et de ne pas suffisamment oser se valoriser soi-même, ainsi que son travail. Pire, on a même plutôt tendance à se faire discret. Après neuf ans à oeuvrer avec Victoria Marchand, Rédactrice en Chef de CominMag et co-fondatrice des prix « Le Meilleur de », la visibilité de l’industrie du numérique et de la publicité en Suisse romande commence à devenir nécessaire. “Comme ce sont deux mondes bien distincts [le Web et la Pub], les recettes sont légèrement différentes et les évènements également. Une des raisons évidentes d’un tel prix, c’est la place incontournable qu’a pris le magazine de Victoria [Marchand] « Cominmag ». Comme il est véritablement fédérateur de ces métiers, il vient en complément, en renfort de ces prix qui sont devenus incontournables.”

Comment expliquer un tel succès ?

“Le succès vient d’abord des agences elles-mêmes !”, nous dit Thierry Weber. “Elles nous ont fait confiance dans cette aventure, une aventure qui a démarré avec seulement quelques catégories.” Finalement, après quatre éditions, le prix compte bientôt une dizaine de thèmes dans lesquels les agences peuvent se mesurer entre elles. Ce prix du Meilleur de la Pub, ce fut un pari pour les organisateurs : après le succès du Meilleur du Web, il fallait un second prix, spécialement dédié aux agences publicitaires qui ne se reconnaissaient pas forcément dans l’univers du web. Et dès la première édition, ils ont pu voir que l’intérêt et la demande étaient réellement présents : “Nous avons pu voir beaucoup de projets inscrits dès la première édition du prix. Chaque année, de nouvelles agences se sont ensuite présentées, augmentant au fil des ans le nombre de projets concurrents”.

Une autre raison qui explique ce succès : la reconnaissance du marché et des professionnels qui le composent. En effet, depuis quelques années, les associations professionnelles soutiennent Le Meilleur de la Pub. Parmi ces soutiens, nous comptons notamment Communication Suisse, l’ASA et le LSA, mais également des acteurs clés comme la société Admeira. Lors d’une des dernières éditions du prix, la RTS avait accueilli la cérémonie dans son Studio 4 à Genève : “Une très belle et importante édition, qui a marqué un tournant décisif dans le sérieux de notre démarche, totalement dédiée aux professionnels de la branche”, nous raconte Thierry Weber.

Désormais, il faut également compter avec agences d’autres régions

L’ambition de Thierry Weber pour Le Meilleur de la Pub ? C’est “pour chaque édition, de voir arriver de nouveaux acteurs, de nouvelles agences qui viennent se mesurer aux locomotives du domaine que nous avons la chance d’avoir ici aussi en Suisse romande”. Il affirme que Le Meilleur de la Pub “n’a rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans les autres pays, ou même en Suisse allemande”. Comme pour Le Meilleur du Web, il est envisageable d’impliquer les prix suisses alémaniques dans l’organisation de nos événements. En effet, “Dès les premières éditions du Meilleur du Web, le prix du Best of Swiss Web nous a pris au sérieux et s’est rapproché de nous pour une collaboration. Pourquoi pas dès lors la même chose pour la publicité ?”

L’autre rêve de Thierry Weber, c’est de voir des cantons comme le Jura ou le Valais venir plus facilement se mesurer à leurs collègues de Genève, Fribourg et Lausanne. Selon lui, de bonnes agences se trouvent dans ces régions et méritent davantage de visibilité sur la scène publicitaire romande. Il laisse d’ailleurs discrètement échapper : “Belle surprise cette année justement, avec le Valais !”

Un scoop à nous donner sur les délibérations du Jury Day ?

Thierry Weber est catégorique : “La particularité de nos prix est qu’aucune info ne doit être transmise avant la soirée. Cette soirée oblige les agences participantes à toutes venir le temps d’une remise de prix afin de découvrir simultanément si leurs projets ont passé la rampe, sont sélectionnés et/ou gagnants. C’est véritablement pour défendre la mise en réseau de toute cette industrie que cette façon de faire a été mise en place dès le début.” Les délibérations lors du Jury Day sont toujours des moments intenses. Intenses, car c’est là que tout se joue. Mais c’est également à cet instant que les jurés peuvent mesurer et apprécier l’ampleur du travail fourni par les participants, la qualité de leurs travaux. “Parfois, il est difficile de faire des choix”, nous dit Thierry Weber. “Pour moi, c’est toujours un rendez-vous important durant lequel je me souviens pourquoi ma propre agence ne participera jamais : tout simplement parce que je ne souhaite pas être juge et participant.” Afin de nous faire patienter jusqu’au Jour J, il nous dévoile quelques impressions du Jury : “Je n’en reviens toujours pas de ce que nous avons pu découvrir dans la catégorie Film Corporate, tant en termes de qualité et de quantité pour les projets qui nous ont été soumis. J’ai vraiment hâte de voir la réaction du public lors de la Nuit de la Communication !”

En plus des Cubes dans les différentes catégories, cette soirée de remise des prix récompensera le nouveau Publicitaire de l’Année, successeur de Michael Kamm, CEO de l’Agence Trio. Tenant du titre de Publicitaire de l’Année 2018, ce dernier passera le relais lors de la soirée. Suivra une table ronde à laquelle participera également Petra Dreyfus, récemment désignée Publicitaire de l’Année 2019 en Suisse alémanique.

Pour réserver votre entrée, cliquez sur le lien de la billetterie en ligne.

Rendez-vous le 21 mai, dès 18h30, au Musée Olympique à Lausanne.

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